« Le vrai chic, c’est celui qui ne gêne jamais le mouvement. » — Gabrielle Chanel
Le style, premier service gagnant
Si Roland-Garros fascine autant qu’il captive, ce n’est pas seulement pour ses revers croisés. Chaque édition est aussi une vitrine de style, où les champions et championnes s’emparent du court comme d’un podium. En 2025, la mode sportive atteint un nouveau sommet : les textiles innovants côtoient les détails couture, et les tribunes deviennent un terrain d’observation aussi précieux que le Central.
Voici les 4 tenues qui ont marqué cette édition, deux côté femmes, deux côté hommes. Des silhouettes pensées comme des déclarations, entre maîtrise technique et élégance très personnelle.
👟 Chez les femmes : la puissance du style affirmé
1. Naomi Osaka – L’harmonie japonaise revue par Nike
Retour gagnant pour Naomi Osaka, qui s’impose aussi par son allure. Sa tenue, en rose pâle rehaussé de bordeaux, évoque la floraison des sakuras, tandis que le bomber satiné façon varsity apporte une touche urbaine maîtrisée. Une silhouette douce mais stratégique, à son image. « Les Nike Air Zoom Vapor Pro, adaptées à la terre battue, apportaient la touche finale avec leurs accents rose pâle et leurs bandes fluo, insufflant une énergie vive à la silhouette. »
L’œil Orzyla : une silhouette à la fois discrète et pensée comme une seconde peau, façon design biomimétique.
2. Coco Gauff – Graphisme marbré et puissance stylée avec New Balance
Coco Gauff impose sa signature mode avec audace. Sur le court, elle arbore des robes New Balance au motif marbré bleu-gris, pensées pour Roland-Garros. Avant les échanges, elle enfile un bomber en cuir noir Vanson, clin d’œil à l’élégance parisienne et à sa puissance de jeu. À ses pieds, les sneakers CG2 « Grey Day », dans un dégradé crème et bleu pâle, s’accordent à la palette de sa tenue. Les détails font la différence : bandeau assorti, manucure métallique, et une assurance qui flirte avec le catwalk.
🎾 Chez les hommes : élégance technique et jeu d’allure
3. Carlos Alcaraz – Minimalisme tactique signé Nike
Au-delà de la performance sportive, c’est la silhouette sobre mais d’une précision remarquable de Carlos Alcaraz qui a captivé les tribunes et les écrans du monde entier. Lors de ce match historique du dimanche 8 juin, Carlos Alcaraz, véritable esthète du mouvement, portait un polo Nike col zippé lavande, associé à un short en mesh blanc et un bandeau assorti.
Cette tenue, d’une élégance discrète, joue sur une palette de couleurs précises et maîtrisées, prolongée par des chaussures Nike Vapor Pro 2 aux finitions mates. La matière technique, respirante et fluide, épousait parfaitement les gestes du champion tout en garantissant une allure irréprochable sur le court.
Depuis cette finale mémorable, ce look Nike s’impose comme un symbole où la mode se mêle à la technicité et à la stratégie sportive, incarnant l’équilibre parfait entre style et performance.
L’œil Orzyla : une composition visuelle équilibrée, où chaque détail – du col jusqu’aux lacets – semble pensé comme un bijou discret.
4. Jannik Sinner – Couleurs franches et tailoring sportif avec Uniqlo
Le prodige italien s’impose avec une tenue Uniqlo orange brique, rehaussée de touches bordeaux et d’un col mao structuré. Entre modernité et tradition, Sinner compose une allure de gladiateur 2.0. Les matières recyclées respirantes soulignent l’engagement écoresponsable de la marque, tandis que sa casquette assortie donne un twist rétro.
Dans les tribunes : un défilé discret mais pointu
Côté spectateurs, Roland-Garros continue d’incarner ce chic parisien qui se chuchote. Panier en osier, pantalon crème, polo piqué ou robe en lin oversize : l’élégance est dans l’aisance. Certains optent pour des lunettes rétro à monture écailles, d’autres pour des accessoires plus pointus comme des bijoux discrets ou des foulards Hermès noués façon effortless.
Le match parfait entre mode et mouvement
À Roland-Garros 2025, la mode dépasse la simple performance. Elle devient langage, affirmation, style de jeu autant que de vie. Des courts aux gradins, chaque look porte en lui une vision du sport : expressive, pensée, parfois avant-gardiste. Chez Orzyla, on y voit surtout une leçon de style : celui qui accompagne le mouvement, sans jamais l’entraver.
